PNEUMOPATHIES

Environ 50% des pneumopathies chroniques sont des cas de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cela en fait l’une des principales maladies respiratoires chroniques dans le monde.

Aussi, elle est principalement causée par le tabagisme et est caractérisée par une obstruction progressive des bronches qui réduit la capacité respiratoire. Les symptômes les plus courants incluent donc une toux chronique, des expectorations, une dyspnée (essoufflement) et une diminution de la tolérance à l’effort.

Les traitements recommandés comprennent l’arrêt du tabac, les traitements inhalés tels que les bronchodilatateurs et les corticoïdes, ainsi que la réhabilitation respiratoire. Bien que l’idée de s’essouffler rapidement puisse être effrayante et dissuader de faire de l’exercice, la réduction de l’activité physique peut ainsi rendre les activités quotidiennes encore plus difficiles et favoriser la sédentarité. 

pneumopathies et APA

Les bénéfices de l'APA

Un entraînement physique adapté peut prévenir le vieillissement de l’appareil respiratoire en réduisant l’altération des fibres élastiques pulmonaires et la rigidité du système vasculaire pulmonaire. Les muscles sollicités pendant une Activité Physique et Adaptée (APA) ont besoin de moins d’oxygène pour fonctionner et produisent moins de dioxyde de carbone, ce qui réduit la quantité d’air nécessaire pour respirer pendant l’exercice.

En même temps, l’activité physique augmente la densité en mitochondries et améliore le matériel enzymatique oxydatif, deux mécanismes utiles pour permettre à nos cellules de bien fonctionner. L’APA peut alors réduire les symptômes de la dyspnée en augmentant la tolérance à l’effort, ce qui signifie qu’on s’essouffle moins vite

Par conséquent, les capacités fonctionnelles, l’anxiété, la dépression et la qualité de vie s’en trouvent améliorées. Certaines études ont également démontré une diminution du nombre d’hospitalisation.

Les différentes activités possibles

pneumopathies et prise en charge

Il est conseillé de pratiquer des exercices d’aérobie d’au moins 40-50% de la fréquence cardiaque de réserve. Et des exercices de renforcement musculaire à 30-40% d’une répétition maximale  à raison de 4 séries d’exercices par groupes musculaires.

–> Les activités préconisées comme présenter au-dessus vont permettre de diminuer la progression de la maladie.